Lors du siège de Paris en 1870-1871, des ballons portaient des messages en province ; mais pour que le système de la poste aérienne soit complet, il fallait que le chemin du retour soit assuré par des pigeons voyageurs. Un ballon monté et ses occupants. Intérieur d'un colombier de pigeons voyageurs. Jossigny- Ferme Larquer où échoua le ballon "Le Daguerre" le 12 novembre 1870. N° 399 Bordeaux Carte-poste par ballon non monté. Remarquez les phrases en allemand et français qui bordent cette carte : "Peuples insensés, nous égorgerons-nous toujours pour le plaisir et l'orgueil des rois ?" Départ des ballons l'Armand Barbès et le George Sand le 7 octobre 1870. Auguste Tristan le pilote du Général Cambronne. Voyez ci-dessous la liste complète des 67 ballons du siège de Paris . http://fr.wikipedia.org/wiki/Ballon_mont%C3 Un groupe d'aérostiers photographié pendant le siège de Paris. Départ d'un ballon postal pendant le siège de Paris. La "Gazette des Absents" était une lettre-journal qui partait par ballon monté de Paris assiégé vers la province. Ces deux feuilles imprimées sur deux colonnes laissaient une large place pour la correspondance privée. Ce tract imprimé en allemand et en français fut lancé du  ballon "Le Celeste"le 30 septembre 1870.  (Texte en français ci-dessous). Des ballons-poste échappant aux allemands. wpd7554b62.gif Mouchoir allemand représentant  une capture de ballons français.

Le canon à ballons, cet ancêtre de la D.C.A. fut inventé par Krupp sur la demande du roi Guillaume.


" La cartouche du canon-ballon pèse environ trois livres et son but est d'amener l'explosion d'un ballon gonflé par le gaz. Elle reçoit environ une demi-livre de charge de poudre.  Cet engin peut atteindre un ballon à 2 000 pieds de haut ".


[...] On venait  d’apprendre que les Prussiens, consternés de voir les courriers de l’air défier leurs armes à feu, passer si librement à quelques miliiers de mètres au-dessus de leurs lignes d’investissement, étudiaient sérieusement les moyens d’arrêter les trops audacieux ballons. L’illustre Krupp construisit un engin spécial déstiné à atteindre les esquifs de l’air, admirable canon dont on attendait merveille. Ce gun balloon fut promené triomphalement dans les rues de Versailles ; c’était une longue bouche à feu, mobile autour d’un axe, ressemblant bien plus à un téléscope qu’à un canon. Les soldats de Bismarck disaient tout haut qu’ils allaient abattre les aérostats comme des perdrix, mais le grand canon destiné à la chasse aux ballons, fit plus de bruit que de besogne. L’ennemi organisa bientôt, d’autre part, un système d’observations régulières. Quand un ballon sortait de Paris, des sentinelles examinaient la route qu’il suivait, et, par le télégraphe, prévenaient les postes prussiens situés dans la ligne probable du voyage. Des uhlans, prévenus à temps, couraient la tête en l’air, l’oeil braqué dans le ciel, et s’efforçaient d’arriver au moment de la descente. (Extrait de “Souvenirs d’un aérostier militaire de l’armée de la Loire” de Gaston Tissandier).

Retour vers la page d'accueil "Mon Laisser-passer ? Tiens le v'la !" Médaille  des communications aériennes.

"Le pigeon"  et " Le ballon" par Puvis de Chavanne.

Jetons commémoratifs sur les ballons.

1870. C’est le 7 8bre que partait de la place St. Pierre à Montmartre le ballon l’Armand Barbès emportant Mrs. Gambetta et Spuller. Ce n’est que le 9 8bre à 2 heures du soir que le pigeon représenté ici, rentrait dans mon colombier, apportant des nouvelles des voyageurs de l’Armand Barbès. (Texte de cette image).

Retour vers le menu