Type de canon de marine utilisé en 1870. Le lieutenant de vaisseau Farcy. Retour vers la page d'accueil Retour vers le menu Les marins de la Gloire et de la Dévastation ont repoussés les Prussiens avec une grosse locomotive blindée le 2 décembre 1870 (Texte du jeton du haut). Des wagons blindés sont garnis de canons et font merveille le 2 décembre (Texte du jeton du bas). Sabre d'officier de marine 3eme République. Boucles de ceinturon de marin et d'officier de marine 3eme République. Canons de marine français démontés, transportés,  et exposés à Berlin. Canons français pris en 1870-71 et restitués par les allemands en 1921, en exécution du traité de Versailles. Visitez ci-dessous un site très complet sur la marine du second empire. Caricature anglaise soulignant l'impréparation de la France face aux soldats allemands au début de la guerre de 1870. On y voit un homme, en blouse, armé d'une faux transformée en arme. Coiffure d'officier de marine de 1870.

[…] « Une décision du comité de défense, en date du 18 septembre, portait que les forts détachés seraient pourvus d’appareil d’éclairage et d’un personnel spécial chargé d’assurer le service de la lumière électrique. Ultérieurement, la même mesure fut prise à l’égard de l’enceinte et, dès lors, chaque secteur fut muni de deux postes d’éclairage composés chacun d’un chef de poste, de trois électriciens et de deux préparateurs. La direction générale du service fut confiée aux soins du colonel du génie Delagrèverie, que secondaient activement MM. Demondésir et Civiale.

    « Il n’est pas hors de propos d’analyser ici le mode de fonctionnement de ce service, et nous prendrons pour exemple un poste de l’enceinte, celui du bastion 79. Voici, à ce sujet, l’extrait d’un rapport qui porte la date du 8 décembre :

   Le personnel du bastion 79 se compose de MM. Méquer, chef de poste ; - Lecourt, Ditte, Maillad, électriciens ; - Forest et Berton, préparateur. Un électricien, aidé d’un préparateur, est constamment de service sur les lieux.

   La pile est installée dans une cuisine du rez-de-chaussée de la caserne du bastion 79. Elle se compose de 50 éléments Bunsen, en pleine fonction ; de 10 éléments d’attente ; et de 10, de rechange. La préparation se fait tous les soirs ; c'est-à-dire que les zincs sont alors amalgamés ; les pinces et les contacts, nettoyés ; et qu’il ne reste plus qu’à faire mordre les acides. Cette dernière opération ne demande qu’un temps très-court ; en vingt minutes, la pile est en pleine activité.


    La communication entre la pile et le projecteur est assurée au moyen d’un double fil, de quarante mètres de longueur, placé dans un conduit souterrain. A leur débouché sur la banquette, les rhéophores sont reçus dans une boîte en bois, hermétiquement fermée.

   L’appareil placé sur la banquette se compose de trois parties distinctes, savoir : le support, la boîte et la lampe. – Le support peut se hausser ou s’abaisser à volonté par le moyen d’une crémaillère ; il peut d’ailleurs, recevoir un mouvement de translation le long d’un cours de planches. – La boîte, munie de son réflecteur, roule sur des galets et peut décrire un cercle complet dans le plan horizontal. Une crémaillère permet aussi d’élever ou d’abaisser le cylindre lumineux, de sorte qu’il est possible d’éclairer la région sise en avant, depuis la crête du chemin couvert jusqu’au dessus de l’horizon. Les mouvements horizontal et vertical combinés permettent de fouiller le terrain en tous sens, sans en négliger un seul point.- Quant à la lampe, elle est du modèle Serrin, lequel ne laisse rien à désirer.

   Le service de l’éclairage électrique a prévu le cas où il conviendrait de transporter rapidement ses appareils sur un point quelconque du  secteur et il a pris, à cet égard, d’excellentes mesures de mobilisations ».

   Ces précautions furent loin d’être inutiles ; plus d’une fois, la boîte de campagne du bastion 79 porta secours au service de l’éclairage du fort d’Issy ».

(Texte extrait de  « l’Histoire de la défense de Paris en 1870-71 » par le Major H. de Sarrepont édité par la librairie militaire de J. Dumaine à Paris en 1872).